« Ceux qui parlent d’éclatement de la bulle immobilière en 2014 ou en 2015 seront déçus », affirme Fabrice Abraham, président de Guy Hoquet. Son scénario : il n’y aura pas de chute abyssale des prix de l’immobilier dans l’ancien, mais une légère baisse en 2014, de l’ordre de 0 à - 2%. Selon lui, les prix se sont certes légèrement effrités sur un an (-1,8 % entre les premiers trimestres 2013 et 2014), mais la demande reste supérieure à l’offre dans les secteurs tendus, comme Paris, l’Ile-de-France ou les grandes villes, ce qui empêche de prévoir un effondrement total des prix. Le marché immobilier dans l’ancien a continué à « corriger ses excès en douceur et les acquéreurs y retrouvent du pouvoir», analyse-t-il.
Dans ce contexte, les acquéreurs se retrouvent en position de force et imposent leurs exigences. Si le nombre d’acheteurs est resté relativement stable depuis le début de l’année (+ 5 %), en revanche, leur comportement a beaucoup changé. « Les acquéreurs prennent leur temps, ils regardent davantage de biens », avance Fabrice Abraham. Ils se retrouvent dans une situation avantageuse, du fait de la baisse en douceur des prix et des taux d’intérêt à des niveaux historiquement bas. Ils visitent davantage de biens immobiliers et les délais de vente s’allongent.
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