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Transmission d'un bien immobilier : faites attention au piège de la donation-partage

Transmission d'un bien immobilier : faites attention au piège de la donation-partage | L'expertise immobilière | Scoop.it
Deux récentes décisions de la Cour de Cassation ont rappelé les règles concernant la donation-partage. Décisions qui auront de lourdes implications à l’ouverture de la succession, notamment pour les personnes qui ont transmis des biens immobiliers à leurs enfants. Règles à suivre pour éviter les conflits futurs.

 

Voilà deux décisions de la Cour de cassation qui vont être lourdes de conséquences pour les familles. En effet, les juges ont récemment rappelé qu’une donation portant sur un même bien (ce qui en pratique concerne les cas d’un bien immobilier) ne pouvait être considérée que comme une donation simple, et non partage.

Pour bien saisir les enjeux d’une telle décision, et son implication en matière de succession, il convient d’abord de rappeler ce que recouvre chacune de ces opérations. Il existe deux types de donation : la donation-partage, obligatoirement réalisée devant notaire en présence de tous vos enfants, et la donation simple ou le don manuel, que vous pouvez faire en direct ou devant notaire, à un seul d’entre eux.

 

Une donation-partage n’est pas obligatoirement égalitaire : « vous pouvez, par exemple, donner un peu moins à l’un de vos enfants, mais dans ce cas, il recevra plus le jour de votre succession », précise Nathalie Couzigou-Suhas, notaire à Paris. Lors de la succession, les donations-partage sont rapportées à leur valeur au jour de la donation, ainsi il n’y a pas de problème ultérieur car ce type de donation « partage » - comme le terme l’indique - une bonne fois pour toute le patrimoine donné.

 

A contrario, les donations simples sont rapportables à leur valeur au jour de la succession, ce qui peut créer des soucis entre vos héritiers. Par exemple, si vous avez donné 50.000 euros à chacun de vos deux fils, que l’un a tout dépensé pendant que l’autre les plaçait dans un bien immobilier qui vaut 200.000 euros à votre décès, votre enfant « fourmi » sera supposé avoir reçu 200.000 euros et non 50.000 euros comme son frère. Si les 50.000 euros avaient été transmis via une donation-partage, la valeur de cette donation serait figée dans le temps.

 

Partant de constat, le fait que le juges interdisent désormais de réaliser une donation-partage sur un même bien ne va pas être sans conséquences, notamment pour les ménages qui ne sont pas en mesure de donner des biens différents à chacun leurs enfants… En effet, la donation-partage était jusqu’ici couramment utilisée pour transmettre, par exemple, une maison qui valait 200.000 euros aux deux ainées, le benjamin recevant en contrepartie 100.000 euros en liquide. Dorénavant, comme cette donation ne sera considérée comme simple, si la valeur de la maison a fortement progressé entre le jour de la donation et celui du décès, les deux ainées devront indemniser leur petit frère.

 

> Que faire si vous avez déjà réalisé des donations ?

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Tout savoir sur la donation d’un bien immobilier

Tout savoir sur la donation d’un bien immobilier | L'expertise immobilière | Scoop.it
Transmettre un appartement, une maison ou un terrain à ses héritiers peut se faire de son vivant. C’est même fortement recommandé pour réduire l’imposition sur la donation. En effet, vos enfants ou votre conjoint bénéficient d’abattements sur les donations et cela est renouvelable tous les 15 ans. Si vous avez un patrimoine important à léguer, renseignez-vous donc sur la possibilité d’effectuer des donations de biens immobiliers de votre vivant. Vous pourrez ainsi optimiser la fiscalité de votre transmission de patrimoine et donner la possibilité à vos héritiers d’en disposer plus tôt.
 
Léguer un bien immobilier de son vivant : un acte qui se prépare

  

Faire don de l’un de ses biens immobiliers est un acte irréversible. C’est donc une décision à murir dans le temps. Étudiez quand et comment transmettre votre patrimoine immobilier tout en conservant un minimum de réserve pour vous.

 

L’objectif d’une donation de son vivant doit être de commencer à léguer une partie de son patrimoine à ses héritiers (enfants, conjoint, petits-enfants, neveux, etc.) afin d’en optimiser la fiscalité et de leur en faire profiter dès maintenant.

 

Aider ses enfants en leur transmettant rapidement un bien immobilier c’est bien. Il est difficile pour les jeunes ménages d’acheter un bien immobilier. Mais cela ne doit pas se faire aux dépens de votre capacité à pouvoir assumer des éventuels futurs frais de dépendance.

  

La transmission d’un appartement en avance réduit la fiscalité

 

En fonction de votre degré de parenté avec vos héritiers, il existe différents niveaux d’abattements qui permettent d’alléger le coût des impôts sur votre donation.

 

Depuis le mois d’août 2012, l’abattement pour une donation ou une succession à un enfant est réduit à 100 000 € au lieu de 159 325 €. De plus, la durée pour pouvoir redonner une partie de son patrimoine tout en bénéficiant à nouveau de cet abattement est passée à 15 ans contre 10 auparavant.

 

Cela signifie qu’un couple peut transmettre à chacun de ses enfants jusqu’à 200 000 € (100 000 € par tête) tous les 15 ans sans payer aucune taxe ou aucun impôt sur cette donation.

Pour ceux dont le patrimoine à transmettre est supérieur à 200 000 € par enfant, il est donc judicieux de s’y prendre le plus tôt possible. Vous pourrez ainsi tenter d’augmenter la part transmise à vos enfants en préparant votre succession à l’avance.

 

Les abattements pour une donation en 2014 par lien de parenté

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Quelle fiscalité choisir pour les dons aux enfants

Quelle fiscalité choisir pour les dons aux enfants | L'expertise immobilière | Scoop.it
Les dons des parents ou grands-parents permettent aux enfants de se constituer un petit (ou un gros) pécule. Mais le fisc veille : il peut y avoir des droits à payer. En outre, sur le plan civil, il faut veiller à l’égalité entre les héritiers.

 

Petit ou gros coup de pouce financier, chèque cadeau  pour la réussite d’un examen ou un anniversaire.... Il faut tenir compte des éventuels impacts fiscaux des sommes déposées sur les comptes de ses enfants. « On est loin du geste anodin » selon Nathalie Couzigou-Suhas, notaire à Paris, qui précise que la frontière entre le don et le présent d’usage « n’est pas strictement définie par l’administration fiscale, si ce n’est de façon subjective, par rapport à la surface du patrimoine ». Verser de temps en temps 500 euros par exemple, sur un livret ou un livret au nom d’un mineur est généralement assimilé à un simple présent d’usage eu égard à la surface financière des parents, non taxable et non rapportable ultérieurement à la succession des parents. En revanche, verser 300 euros tous les mois, durant de longues années « peut facilement être considéré comme un don manuel par l’administration fiscale. Don qui sera de fait rapporté à la succession » précise-t-elle.

 

Lorsqu’il y a plusieurs enfants

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