L'expertise immobilière
311.2K views | +0 today
Follow
L'expertise immobilière
Pour savoir tout ou presque.... sur l'immobilier
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scooped by Julien Arthapignet (AdN Family)
Scoop.it!

Immobilier : pourquoi le prix de nos logements pourrait sensiblement baisser dans les années à venir

Immobilier : pourquoi le prix de nos logements pourrait sensiblement baisser dans les années à venir | L'expertise immobilière | Scoop.it

Une nouvelle ordonnance prise sur la base de la loi Essoc de 2018 procède à la réécriture du Code de la construction. Les maîtres d’ouvrage sont invités à innover pour faire baisser les coûts et les délais de construction.

C’est une petite révolution qui se prépare dans le secteur de la construction. Le 31 janvier 2020, est parue au Journal officiel une ordonnance très attendue par les professionnels de l’immobilier, relative à la réécriture des règles de construction. Pris sur la base de la loi Essoc (loi pour un État au service d'une société de confiance) de 2018, ce texte pousse à son terme le travail engagé en octobre de la même année, via la publication d’une première ordonnance, dite “Essoc 1”. Celle-ci a instauré un “permis d’expérimenter” : les maîtres d’ouvrages volontaires étaient invités à tester des solutions techniques alternatives aux normes habituelles de construction - en matière de performance énergétique, d’acoustique, de sécurité incendie, etc -, pour répondre aux exigences réglementaires de qualité du bâtiment. En clair, ceux-ci étaient autorisés à déroger à certaines règles, à condition de mettre en oeuvre des solutions dites “d’effet équivalent”. La nouvelle ordonnance “Essoc 2”, publiée le 31 janvier au Journal officiel, procède elle à une réécriture de la partie législative du livre 1er du Code de la construction et pérennise ce droit à l’expérimentation.

Les résultats plutôt que les moyens

“C’est un véritable changement de paradigme, se réjouit Julien Serri, délégué aux affaires techniques des Constructeurs et Aménageurs de la Fédération Française du Bâtiment (LCA-FFB). En France, dans la construction, la logique veut que, pour aller d’un point A à un point B, vous suiviez un chemin tracé. Désormais, les moyens seront laissés à la discrétion des opérateurs”. Une logique de résultats, avec des objectifs de performance à atteindre, plutôt qu’une logique de moyens, avec des solutions imposées. Un exemple concret, avec la réglementation relative à la ventilation. Les normes de référence reposent sur un arrêté de 1982, ce qui les rend relativement obsolètes au regard des système qui peuvent être installés aujourd’hui. Les solutions mises en oeuvre ne sont ainsi bien souvent pas adaptées aux besoins des occupants.

 

“Prenons l’exemple d’un client atteint d’une maladie respiratoire, telle que l’asthme, illustre Julien Serri. Celui-ci a peut-être besoin d’un système de ventilation particulier. Mais son maître d’ouvrage se retrouve paradoxalement bridé par la réglementation et ne peut lui proposer de dispositif personnalisé, sous peine de se retrouver hors-la-loi”. Désormais, il pourra lui présenter une solution alternative, tant que ses effets seront équivalents, à savoir conserver une qualité de l’air suffisante et respecter la réglementation thermique actuelle (RT2012). Les autres pans de la réglementation pourront évidemment aussi faire l’objet d’innovations. “Par ces nouvelles dispositions, les pouvoirs publics veulent capitaliser sur tout ce qui se fait en matière de recherche et d’innovation, analyse Julien Serri. Recenser un maximum de projets pour les généraliser et les intégrer, à terme, à la réglementation”.

Des solutions contrôlées en amont et en aval des travaux

Bien évidemment, des garde-fous permettront de ne pas dégrader la qualité des constructions. Jusqu’ici, la rédaction et la logique des règles applicables au bâtiment dépendaient du champs technique dans lequel elles s’inscrivaient. Les normes énergétiques exigent par exemple l’atteinte d’un niveau de performance minimal, via une méthode de calcul réglementaire. A l’inverse, les règles d’accessibilité prescrivent des solutions particulières à mettre en place. L’ordonnance procède donc à une harmonisation de la rédaction de ces règles. Différents décrets d’application seront pris entre 2020 et 2021 pour fixer les résultats minimaux à atteindre et des solutions de référence. Deux possibilités se présenteront alors au maître d’ouvrage, selon le champ technique. Soit des résultats minimaux auront été fixés et l’opérateur devra prouver qu’il les a atteints, comme c’est déjà le cas pour les règles d'acoustique ou de performance énergétique. Soit les textes réglementaires auront défini des solutions de référence et il pourra les mettre en oeuvre, ou leur préférer une solution d’effet équivalent, tant qu’il respecte les objectifs généraux prévus par la loi.

 

Par ailleurs, toutes ces solutions d’effet équivalent feront l’objet de contrôle, en amont et en aval des travaux. Avant même le dépôt de la demande d’autorisation d’urbanisme, l’opérateur souhaitant mettre sa solution alternative en oeuvre devra tout d’abord se faire délivrer une attestation par un organisme tiers et indépendant. Attestation qui démontrera le caractère équivalent des résultats de ladite solution. A l’achèvement des travaux, la délivrance d’une nouvelle attestation sera nécessaire, pour démontrer la bonne mise en oeuvre de la solution.

Baisse des coûts et des délais de construction

Derrière ce chantier de simplification et d’allègement du Code de la construction, se cache un objectif beaucoup plus concret. En levant les freins à l’innovation, le gouvernement entend faire baisser les coûts et les délais de construction. Des effets qui pourraient toutefois mettre plusieurs années à se produire. “On ne va pas se mentir : pour l’heure, cette ordonnance ne fera pas baisser les coûts de production, affirme Julien Serri. Elle va même les renchérir, dans un premier temps”. Car l'établissement même de ces solutions alternatives engendrera un surcoût, pour tester l'ingénierie puis certifier la solution auprès des organismes délivrant l’attestation d’effet équivalent. “Ce n’est que par un effet volume, une fois ces solutions généralisées, que les coûts s’orienteront à la baisse”, conclut notre expert. “Mais ça peut aller très vite”, promet-il. Reste à savoir si les acteurs du bâtiment se saisiront de cette opportunité, sur un marché qui a encore du mal à supporter le moindre surcoût.

 

No comment yet.
Scooped by Julien Arthapignet (AdN Family)
Scoop.it!

Serrure connectée, solvabilité du locataire… ces start-up révolutionnent l’immobilier

Serrure connectée, solvabilité du locataire… ces start-up révolutionnent l’immobilier | L'expertise immobilière | Scoop.it

À l’occasion du salon Rent, qui réunissait les professionnels du secteur à Paris les 6 et 7 novembre, gros plan sur trois start-up au cœur du changement.

 

Renforcer la confiance entre bailleurs et locataires, installer des serrures sécurisées ou anticiper finement les tendances du marché de l'immobilier…

Ces trois jeunes entreprises ont développé des solutions innovantes qu'elles ont présentées au salon Rent, qui se tenait à Paris du 6 au 7 novembre.

 

Caution : Youse met bailleurs et locataires d'accord

Délicate et incontournable, la question de la caution peut freiner, voire faire capoter un projet de location immobilière. Selon l'étude SeLoger (réalisée en octobre 2019 auprès de 1681 propriétaires-bailleurs et 3219 locataires du parc privé du réseau SeLoger) présentée lors d'une table ronde en partenariat avec Le Parisien au salon Rent sur le thème « Comment l'innovation peut faciliter l'accès à la location? », l'attente majeure des bailleurs réside dans les outils d'aide pour choisir le bon locataire.

Plus précisément, 41 % attendent des fonctionnalités permettant de vérifier leur solvabilité. Selon la même étude, 42 % des locataires s'affirment, eux, freinés dans leur projet à cause de l'absence de garant.

 

Le service proposé par Youse répond aux deux attentes à la fois. En 24 heures maximum, la start-up s'engage à « checker » les possibilités bancaires du demandeur par rapport au logement visé. La validation effectuée, Youse, filiale de CNP Assurances, agit au même titre qu'un garant physique auprès du propriétaire ou de l'agence immobilière pour toutes les démarches, signature du bail comprise. Elle reversera par la suite les loyers aux propriétaires à date fixe, voire prendra en charge les impayés en cas de problème.

« Ce n'est pas parce que vous n'avez pas de CDI, pas de garant, ou que vous ne gagnez pas 3 fois le montant du loyer que vous n'avez pas le droit d'avoir un logement ! » scande le slogan de Youse. Le nouveau venu a déjà « checké » 20 000 dossiers de demandeurs en un an. De l'aveu même de ses dirigeants, il reste à convaincre complètement les bailleurs d'adhérer à ce nouvel usage pour transformer l'essai.

Data et algorithmes prévoient l'avenir du marché

Transactions, estimations, prix au mètre carré, projets de construction… PriceHubble l'a bien compris, ces données sont au centre du secteur immobilier. Les trois fondateurs de cette start-up suisse – deux Allemands et un Suisse – vendent depuis trois ans une solution technologique, à base de big data et d'intelligence artificielle, pour étudier le marché immobilier.

 

Leurs clients – plus d'une centaine – sont les grands réseaux d'agences, les banques, les courtiers, mais aussi les fonds d'investissement, les promoteurs ou les bailleurs sociaux.

« Nos algorithmes permettent, par exemple, de projeter l'impact d'évolutions urbaines sur les prix de l'immobilier », explique Loeiz Bourdic, directeur France. Les data scientists et ingénieurs « ultra tech » (80 % des effectifs de l'entreprise de 55 personnes) conçoivent des algorithmes capables de compiler à la fois des données immobilières (critères des annonces de vente, transactions…) et urbaines (projets d'écoles, transports, Grand Paris…)

Un travail simplifié puisque Bercy rend accessible à tous depuis avril toutes les transactions immobilières enregistrées par les notaires.

« Notre pari est d'être utilisable partout », explique le dirigeant de 32 ans. Pour l'instant, l'entreprise, qui ne cherche pas encore la rentabilité, couvre la France, l'Autriche, l'Allemagne et le Japon. Deux autres pays le seront en 2020. C'est sous la forme d'une interface ou de cartes de prix que PriceHubble vend sa solution sous forme d'abonnements.

La lumière du smartphone en guise de clés

La technologie brevetée de la start-up francilienne Havr fondée il y a deux ans par Simon Laurent et Alexandre Ballet, alors étudiants de l'université technologique de Compiègne (Oise) est unique au monde.

Sa serrure connectée BrightLock, plusieurs fois primée, permet, grâce au li-fi (light fidelity), une communication sans fil basée sur la lumière, d'ouvrir une porte avec le flash de son smartphone plutôt qu'avec des ondes Bluetooth ou wi-fi. C'est plus rapide et plus sécurisé, car plus à l'abri des interférences.

Rien de compliqué pour l'installation, promet l'entreprise, il suffit de retirer le cylindre de son ancienne serrure et de le remplacer par le nouveau. C'est ensuite avec l'application Havr et après y avoir sélectionné sa clé numérique puis flashé la serrure que la porte s'ouvre. Les intérêts sont multiples : éviter les vols de clés, la multiplication des doubles, personnaliser et contrôler les accès.

Les particuliers devront attendre un ou deux ans avant d'installer ces serrures, car la société de 20 personnes se concentre pour l'instant sur les entreprises et compte huit gros clients. La SNCF, BNP Real Estate et Enedis, par exemple, sont intéressées pour des flottes de serrures dans leurs locaux techniques afin de mieux savoir qui y accède.

Le réseau Orpi envisage aussi d'en installer sur ses biens en vente afin d'éviter aux agents immobiliers de transporter plusieurs trousseaux de clés.

« La commercialisation a démarré il y a 4 mois et on est en pleine phase de développement », explique Florian Thiriet, coordinateur des ventes. Depuis la création, Havr a levé 3 millions d'euros.

No comment yet.
Scooped by Julien Arthapignet (AdN Family)
Scoop.it!

Logements neufs: les bonnes raisons d’acheter un appartement connecté

Logements neufs: les bonnes raisons d’acheter un appartement connecté | L'expertise immobilière | Scoop.it

Première raison d’acheter un appartement connecté: piloter un appartement est devenu plus simple
La domotique a été très handicapée pendant 20 ans par le fait que les interfaces étaient compliquées. Bien souvent, il s'agissait d'un boitier fixé au mur, différent d'un fabricant à l'autre. Aujourd'hui la bonne nouvelle c'est que tout le monde a une interface dans la main qui s'appelle le téléphone mobile connecté: le smartphone. Près de 90% des Français de 10 à 70 ans sont équipés d'un smartphone, avec lequel on peut piloter son appartement très simplement avec une interface qui est une appli mobile. Toutes les fonctions sont accessibles en un ou deux clics et les scénarios sont pré-paramétrés. Exemple: on peut d'emblée positionner une simulation de présence en paramétrant des lumières allumées du lever du soleil jusqu'à minuit. Mais si vous préférez que la lumière s'éteigne à 23 heures, vous pouvez changer ce critère.

Deuxième raison d'acheter un appartement connecté: les appartements connectés vont devenir la norme
Selon l'Observatoire Promotelec des mutations dans l'habitat qui a dévoilé le 22 juin dernier les résultats d'une étude* réalisée avec l'Institut Sociovision sur " les objets connectés dans l'habitat ", à l'heure actuelle, seuls 11% des Français déclarent être équipés d'un système de vidéosurveillance connecté, 10% d'un système de chauffage intelligent, 7% de volets roulants connectés pilotables à distance, de même pour les enceintes connectées à commande vocale. 

En effet, une minorité de logements sont livrés connectés, confirme Godefroy Jordan, président co-fondateur de SmartHab. En 2017, seule une quinzaine d'immeubles en France équipés d'appartements connectés ont été commercialisés. Cette année nous allons passer la barre des 50 immeubles et on va tranquillement vers 2.500 d'ici 5 ans, précise-t-il.

Mais dans 10 ans la proportion d'appartements neufs livrés équipés et connectés devraient avoisiner les 80%, estime Godefroy Jordan. A l'instar de ce que l'on retrouve dans le secteur automobile, où aujourd'hui 80% des véhicules sont vendus équipés d'un ordinateur de bord, du GPS etc.

 

Selon l'étude de Promotelec, les Français n'attendent plus des objets connectés uniquement des bénéfices rationnels, comme la sécurité ou le fait de réaliser des économies (seuls 46% pensent d'ailleurs que c'est ce qu'ils apporteront). Les Français sont convaincus que les objets connectés dans l'habitat vont leur faire gagner du temps (69%), et les aider à mieux organiser leur vie quotidienne (68%). 

Le vrai avantage, à leurs yeux, c'est le pilotage à distance et à tout moment, plébiscité par 84% des Français. Ils rêvent par exemple d'un système de chauffage pilotable à distance (33%), d'un système d'éclairage intelligent (30%) ou encore d'un appareil électroménager " smart " (26%).

Toutefois, 70% des Français interrogés veulent avoir " la certitude que les données recueillies par les objets connectés dans l'habitat ne puissent pas être volées ou transmises sans [leur] accord ".

Troisième raison d’acheter un appartement connecté: le prix d’achat est quasiment le même que pour un appartement non connecté

En effet, les promoteurs parviennent à absorber ce type de solution clé en mains dans leurs coûts de construction. A l'origine les prix trop élevés ont constitué un frein au développement du logement connecté, avec trop d'intermédiaires qui prenaient des commissions au passage et beaucoup d'argent dépensé dans les bureaux d'étude et dans la configuration. Nous avons construit notre offre de façon à ce que le prix annoncé au prometteur ne bouge pas du début à la fin du chantier, explique Godefroy Jordan.

Selon les résultats de l'étude Promotolec, les Français sont prêts à opter pour des maisons intelligentes à condition qu'elles soient financièrement accessibles: bien qu'il soit possible d'acquérir certains objets connectés pour quelques dizaines d'euros, 83% des Français pensent encore qu'ils sont " réservés à ceux qui en ont les moyens ".

Dernière raison d’acquérir un appartement connecté: les appartements non connectés vont se dévaloriser à vitesse grand V

Les solutions clé en mains telles que celle proposée par SmartHab doivent se vendre à moins de 25 euros par mètre carré. " Ce qui fait que sur un prix moyen de vente au mètre carré de 3.500 euros, le coût peut être facilement absorbé, soit en dépense marketing, soit en coût de construction. Il est clair que d'ici deux ou trois ans les appartements qui seront vendus non connectés perdront de la valeur à terme (d'une part car à prix égal, un acquéreur préfèrera choisir le bien connecté ou alors négociera forcément à la baisse le bien non connecté, une perte pour le vendeur qui à l'origine a payé le même prix d'acquisition, ndlr). D'autre part, ils perdront aussi de la valeur du fait que l'on aura une raréfaction des appartements non connectés et en parallèle un vieillissement de la génération des Millennials (Génération Y, nés entre 1980 et 2000, ndlr). Et les digital natives (la génération qui a grandi en même temps que le développement d'Internet, ndlr) ne pourront pas concevoir d'habiter un appartement non connecté ", anticipe Godefroy Jordan. Ces générations vont devenir les consommateurs de demain et sont…ultra connectés.

No comment yet.
Scooped by Julien Arthapignet (AdN Family)
Scoop.it!

Ce que va changer la loi Élan pour les bailleurs et promoteurs

Ce que va changer la loi Élan pour les bailleurs et promoteurs | L'expertise immobilière | Scoop.it

La création du « bail mobilité »

Le « bail mobilité » est un «  un contrat de location de courte durée d’un logement meublé  » à un locataire justifiant «  être en formation professionnelle, en études supérieures, en contrat d’apprentissage, en stage, en (…) service civique (…), en mutation professionnelle ou en mission temporaire  ». Ce nouveau type de bail se destine donc quasi exclusivement aux étudiants et jeunes actifs. Non reconductible, il pourra toutefois être étendu jusqu’à dix mois si la durée initiale est inférieure à cette durée maximum. Pour étendre le bail au-delà, le locataire et le bailleur devront s’accorder sur un bail meublé classique. Le « bail mobilité » pourra être résilié sans motif par le locataire, avec un préavis d’un mois.

Des diagnostics techniques dématérialisés

Dans une volonté d’alléger les formalités, la loi Élan supprime l’obligation de remettre des diagnostics en version papier lors de la signature du bail : « Le dossier de diagnostic technique est communiqué au locataire par voie dématérialisée, sauf opposition explicite de l’une des parties au contrat. »

Pas de trêve hivernale pour les squatteurs

La loi Élan crée une définition officielle du squat : « Introduction sans droit ni titre dans le domicile d’autrui par voies de fait. » Ce texte supprime ainsi le droit à la trêve hivernale (du 1er novembre au 31 mars) pour les squatteurs, ainsi que le délai de deux mois entre le commandement et l’expulsion.

Nouvelles expérimentations pour l’encadrement des loyers

Le texte vise à relancer l’expérimentation de l’encadrement des loyers, malgré les décisions de justice contraires à Paris et Lille. L’encadrement des loyers pourra ainsi être lancé « à titre expérimental et pour une durée de cinq ans » si les intercommunalités compétentes le demandent.

Renfort des sanctions pour les locations touristiques

Le gouvernement souhaite « renforcer les contrôles et les sanctions en matière de locations de courte durée à des fins touristiques, à l’encontre des loueurs et des plateformes ». Ces nouvelles dispositions ne s’appliqueront que dans les villes et agglomérations souhaitant mettre en place des contrôles et sanctions. Dans ce cas, le texte empêche de louer sa résidence principale plus de 120 jours par an et prévoit des sanctions pouvant aller jusqu’à 10 000 € si le loueur ne respecte pas ses obligations, notamment s’il n’enregistre pas son meublé de tourisme.

Traque des marchands de sommeil

Lire la suite...

No comment yet.
Scooped by Julien Arthapignet (AdN Family)
Scoop.it!

Cette start-up installe des logements dans des centres commerciaux vides

Cette start-up installe des logements dans des centres commerciaux vides | L'expertise immobilière | Scoop.it

On connaissait déjà les espaces de co-living et les sociétés spécialisées dans l’occupation temporaire d’immeubles vacants, voici le mélange des deux. Baptisée Vivahouse, cette start-up utilise des modules d’habitation préfabriqués qu’elle compte installer dans des locaux commerciaux vides afin de les transformer en espaces de co-living. Idée géniale d’optimisation d’espaces sous-utilisés en centre-ville ou futur enfer pour les habitants? L’avenir le dira. En attendant, Vivahouse fait ses débuts en tant qu’espace éphémère installé dans un centre commercial londonien abandonné: le Whiteleys Shopping Centre de Bayswater.

 

La société compte bien s’installer à travers la capitale britannique, en profitant des difficultés que connaissent les locaux commerciaux pour les remplacer par des logements, toujours trop rares. Ce concept a été développé notamment par Rajdeep Gahir, un «ancien» de WeWork, champion américain du coworking. Avec son concept de modules de chambres préfabriqués, Vivahouse estime que ces unités peuvent être installées en 24 heures. Le procédé prendrait 70% moins de temps et coûterait 70% moins cher qu’une construction traditionnelle, selon ses promoteurs.

 

À partir de 680 euros par mois à Londres

Selon le site Dezeen, les loyers à Londres démarreraient à 600 livres par mois (680 euros) en centre-ville pour un séjour long et à partir de 50 livres (56 euros) la nuit. Des tarifs incluant les charges et le ménage des parties communes. Le public visé serait principalement constitué de jeunes indépendants et professions libérales, avec pour chaque site des durées minimales/maximales de séjour. Sur son site internet, Vivahouse qui annonce modestement «révolutionner le logement», précise que dans les mois qui viennent elle ouvrira «des adresses secrètes dans les quartiers les plus recherchés des villes». Paris figure d’ailleurs parmi ces villes, aux côtés de New York et Manchester.

No comment yet.
Scooped by Julien Arthapignet (AdN Family)
Scoop.it!

Symbiose, ou comment installer une serre intelligente sur les toits d'immeubles

Symbiose, ou comment installer une serre intelligente sur les toits d'immeubles | L'expertise immobilière | Scoop.it

Une serre autonome posée sur le toit qui capte, stocke et redistribue l'énergie solaire pour chauffer un immeuble et son eau chaude sanitaire ? C'est le projet Symbiose, mené par la start-up Ecotropy, et Nantes Métropole Habitat, avec l'aide de la Caisse des Dépôts et de l'Union sociale pour l'habitat qui verra le jour en 2019 dans le nord de Nantes. Alexandre Nassiopoulos, porteur du projet et fondateur d'Ecotropy, a accepté de répondre aux questions de Batiactu.

 

"Il y a deux objectifs pour ce projet : rendre accessible les toits et y capter la chaleur pour chauffer l'eau et l'immeuble grâce à une serre posée sur les toitures plates", explique-t-il. La structure, faite d'aluminium et de polycarbonate, est couplée à une pompe à chaleur qui récupère, conserve et redistribue la chaleur dans les foyers. Autonome, la serre utilise un logiciel, développé par Ecotropy, qui prédit en temps réel les besoins en énergie et adapte ainsi l'ouverture de celle-ci pour récupérer plus ou moins d'énergie solaire. Une technique utilisée notamment pour chauffer des piscines nous précise Alexandre Nassiopoulos. Il précise que "la serre peut capter entre 200 et 250 kWh par m², soit suffisamment pour chauffer l'eau chaude de 80 % du bâtiment pilote qui comporte 25 appartements".

 

"Il y a un double avantage pour les habitants, d'un côté l'assurance d'un chauffage en circuit court, de l'autre côté, la création d'un espace de vie commune sur le toit de l'immeuble", indique le fondateur d'Ecotropy. En effet, la serre pourra servir de salle de jeux, de potager ou à d'autres usages selon le désir des habitants. Ces derniers sont d'ailleurs enthousiastes nous explique le porteur du projet, "certains participent même aux créations". "Pour l'heure, le projet est encore en phase d'études : Nantes Métropole Habitat a ciblé 12 bâtiments susceptibles d'accueillir la structure". Alexandre Nassiopoulos nous explique également que la demande de permis de construire pour la première serre sera déposée au premier trimestre de 2019, pour un chantier qui ne devrait durer que "quelques semaines, grâce à la structure légère de l'édifice".

No comment yet.
Scooped by Julien Arthapignet (AdN Family)
Scoop.it!

Les industriels de la domotique peuvent-ils rassurer les Français ?

Les industriels de la domotique peuvent-ils rassurer les Français ? | L'expertise immobilière | Scoop.it

Les enceintes connectées, réfrigérateurs communicants, portes intelligentes et autres systèmes télé-opérés ne sont pas encore devenu la norme dans les intérieurs français. Le 2e baromètre Qualité de vie à la maison réalisé par Ipsos pour le compte de Qualitel dévoile même que les consommateurs éprouveraient quelques réticences à s'en équiper. A cause du prix de ces solutions et à cause d'une certaine techno-phobie. Pascal Portelli, président du directoire de Delta Dore interrogé par Batiactu, veut rester positif : "Les conclusions de cette étude sont intéressantes et déjà connues. Les obstacles perçus au développement de la domotique n'ont pas changé. Mais beaucoup de choses sont très positives : 93 % des Français ont entendu parler de logement connecté. C'est plutôt un progrès. Le taux d'équipement reste faible, mais avec 3 personnes sur 10, nous sommes sortis du marché de niche pour entrer dans le marché de masse".

 

Le président poursuit son analyse : "Les thermostats connectés semblent intéresser les Français, ce qui n'est pas anecdotique. Même si l'intérêt premier reste plutôt celui de la sécurité contre les intrusions". Selon lui, le marché français de la "maison connectée" et de son pilotage, s'élèverait à 600 M€ par an. Et les principaux marchés européens seraient situés chez nos voisins, Allemagne, Italie, Royaume-Uni et Espagne, ainsi qu'aux Pays-Bas, où les consommateurs seraient plus "technophiles". Cependant, chez Delta Dore, on en est certain : "Ce n'est qu'une question de temps avant que nous les rattrapions". Côté budget, Pascal Portelli concède : "Les prix sont encore un peu élevés mais ils baissent. Ils suivent la tendance de l'électronique avec des volumes de plus en plus élevés". Il souhaite d'ailleurs que les offres, jusqu'ici orientées sur les consommateurs des couches supérieures (CSP+) évoluent vers des choses plus abordables.

 

Sur l'inquiétude généralisée face aux ondes électromagnétiques, il répond : "C'est une question d'éducation. Les puissances rayonnées sont infinitésimales, moindres que le WiFi ou qu'un smartphone collé à son oreille. Ces craintes relèvent de l'irrationnel. Il n'y a aucun sujet de santé avec les puissances déployées. Nous avons donc un travail d'information à faire pour dissiper les craintes". Pour le président du directoire de Delta Dore, une bonne pédagogie sera nécessaire, à l'image de ce qu'Enedis a déployé tardivement pour pouvoir installer les compteurs Linky sans heurts. Quant au sentiment que les équipements connectés joueront le rôle de mouchards ne respectant plus la vie privée des utilisateurs, Pascal Portelli argumente : "Les informations remontent, oui, et la façon de les exploiter n'est pas toujours bien connue du public. Il faut donc une transparence absolue de façon à les rassurer. Expliquer exactement ce qui remonte, qui va l'utiliser et pourquoi". Citant l'exemple de Delta Dore, il précise que, par défaut, les informations sont bloquées et c'est le client qui décide d'y donner accès. "Depuis RGPD, il faut une approbation explicite. Et les informations collectées ne servent pas à faire de la publicité ciblée et ne sont pas revendues mais sont uniquement destinées à du service, en interne", ajoute-t-il. Il souhaite avoir l'opportunité de démontrer l'utilité des services basés sur du partage de données anonymisées, "par exemple pour se comparer avec des pairs, comme cela se fait pour des applications de running". Selon lui, de telles pratiques un brin ludiques seraient utiles dans le domaine de la performance énergétique. Un "coach" pourrait ainsi guider les utilisateurs sur une base concrète afin d'améliorer le profil des consommations.

 

Lire la suite...

Lea Théophile's curator insight, November 14, 2018 9:03 PM
Les prix souvent trop chers, la protection des données personnelles et la techno-phobie, les Français sont encore réticents à adopter complètement la domotique. Ne serait-ce qu'une question de temps ?
Scooped by Julien Arthapignet (AdN Family)
Scoop.it!

Bordeaux: Un bâtiment chauffé gratuitement grâce à l’énergie issue de processeurs

Bordeaux: Un bâtiment chauffé gratuitement grâce à l’énergie issue de processeurs | L'expertise immobilière | Scoop.it

De l’extérieur, le projet immobilier en cours sur le cours Emile-Counord, dans le quartier du Grand-Parc à Bordeaux, ressemble à beaucoup d’autres. Il faut se pencher sur son système de chauffage pour comprendre l’innovation qui va être inaugurée au sein de la future maison du Département et de 49 nouveaux logements sociaux.

 

La start-up parisienne Qarnot Computing va y installer 346 radiateurs, qui récupèrent et diffusent la chaleur issue de calculs informatiques, d’ici la livraison début 2019. Le projet qui associe le Département, le bailleur  Gironde Habitat et la start-up est en construction depuis deux ans et demi. 

Se chauffer en évitant une déperdition d’énergie

Au lieu de financer un système de climatisation pour refroidir de gigantesques centres de données (data centers), Qarnot Computing a développé un nouveau modèle qui revient à créer de minis data centers à l’intérieur de ces radiateurs. « Avec les microprocesseurs et les cartes mères, on dissipe la chaleur au lieu d’assister à sa déperdition », résume Quentin Laurens de la société Qarnot Computing.

 

L’investissement pour Gironde Habitat, qui a été chargé de la construction de ce projet de pôle de solidarité par le Département, est de l’ordre de 2 700 euros par radiateur, un coût bien supérieur à un radiateur classique mais qui sera amorti au bout de sept à huit ans. « Qarnot Computing assure la maintenance et remplace les appareils défectueux, explique Sigrid Monnier, directrice générale de Gironde Habitat. On part sur un usage de longue durée, avec aucun coût d’exploitation. » Le chauffage sera entièrement gratuit pour les occupants et ils bénéficieront aussi d’information sur la qualité d’air de leur logement.

 

Lire la suite...

No comment yet.
Scooped by Julien Arthapignet (AdN Family)
Scoop.it!

Digitalisation du secteur immobilier : une modernisation plus que nécessaire

Digitalisation du secteur immobilier : une modernisation plus que nécessaire | L'expertise immobilière | Scoop.it
Le terme « révolution numérique » a été tant galvanisé que les innovations qui en découlent apparaissent désormais désuètes. Cependant, bien des secteurs sont en retard et s'il y en a bien un qui compte comme exemple criant par son manque de modernité, c'est bien celui du secteur immobilier. Par Stefan Recher, Vice-Président Ventes Europe, M-Files

A l'heure où il est possible de réserver un logement pour quelques jours sur Airbnb ou une chambre d'hôtel sur Booking.com en quelques clics, louer ou acheter un logement est un véritable parcours du combattant. La raison ? Le secteur immobilier est resté ancré dans des processus usés qui ne correspondent plus aux nouvelles habitudes des citoyens de plus en plus connectés, toutes catégories sociales et d'âges confondus.

Ce marché voit également l'arrivée de startups qui ont compris le potentiel que représentait la digitalisation du secteur. Pour sa survie, l'immobilier se doit d'opérer son virage numérique. Récemment, deux chercheurs d'Oxford ont prédit avec 97% de certitude, la disparition des agents immobiliers au cours des prochaines décennies[1]. Il est donc temps d'ouvrir la voie vers de nouvelles perspectives en vue d'une restructuration complète des métiers de l'immobilier.

Voici les 4 points majeurs qui justifieront les changements que la digitalisation apportera dans le monde de l'immobilier dans les années à venir :

De véritables économies grâce aux nouveaux processus

La gestion des informations à travers les documents est une manne importante pour le secteur immobilier. Mais cela représente aussi une vraie perte de temps et d'argent en matière de classement de dossiers ou de récupération des documents nécessaires pour attester de la solvabilité d'un locataire ou d'un futur propriétaire. En digitalisant le partage de documents et en y incluant par exemple un mécanisme de signature de bail électronique à valeur légale, on peut déjà estimer que les coûts seront nettement réduits, à la fois en matière d'échanges postaux ainsi qu'en encres et papiers. De plus, la possibilité d'inclure la gestion intelligente des documents via des appareils de type tablettes octroiera un gain de temps inédit, jusque-là largement inexploité dans le secteur immobilier. S'il on réduit les délais d'échanges de documents et que sont inclus des processus de gestion intelligents des documents, les métiers de l'immobilier verront alors s'ouvrir à eux de nouvelles perspectives. Ils pourront dès lors développer encore mieux des activités commerciales complémentaires.

Simplification, automatisation et sécurisation de l'archivage

Avec la généralisation d'une gestion intelligente des informations, l'archivage est aussi amené à s'automatiser si les bons outils sont déployés. Les référencements, indexations et classements peuvent être automatisés à l'infini. L'aspect technique initial demande de bien identifier les bonnes métadonnées et de définir chaque caractéristique des objets à classer. Ensuite, les bases de données intelligentes s'occupent à travers des algorithmes du traitement des informations. Il en serait alors fini des larges stocks de dossiers papiers qui demandent énormément de temps à ranger. D'ailleurs, l'autre point capital qui pousse le secteur à informatiser l'archivage réside dans la sûreté que cela représente.

Qu'adviendrait-il si par exemple, une agence perdait la totalité des documents de ses clients dans un incendie ou une inondation ? La base solide de son activité en serait fortement affectée. Avec une gestion digitalisée, la sécurité des informations peut être très facilement préservée. Et bien que se pose alors la question de la sécurité des données personnelles, il existe désormais des processus bien définis grâce au RGPD, pour garantir de manière stricte les multiples degrés de confidentialité.

 

Lire la suite...

No comment yet.
Scooped by Julien Arthapignet (AdN Family)
Scoop.it!

Édito de la rentrée : agent immobilier augmenté, location intelligente et dématérialisée, blockchain et, bien sûr, Proptech!

Édito de la rentrée : agent immobilier augmenté, location intelligente et dématérialisée, blockchain et, bien sûr, Proptech! | L'expertise immobilière | Scoop.it

C’est la rentrée! Et elle commence sur les chapeaux de roue dans l’immobilier. Même si les ventes reprennent moins vite que d’habitude pour un mois de septembre. Du côté des événements, des startups, de la Proptech et des annonces emplies d’enjeux, je n’ai pas eu de mal à trouver de l’inspiration pour cet édito. Chaque année, chaque rentrée, on s’extasie. C’est l’année de telle ou telle startup, c’est l’année de la Real Estech, de la Proptech, de la blockchain, de l’intelligence artificielle ou de n’importe quel autre mot barbare susceptible de générer du clic. Mais derrière les effets de manche, il se passe des choses. L’agent immobilier augmenté arrive, la location intelligente et dématérialisée est sur la route, les transactions décentralisées sont en chemin… Que s’est-il réellement passé pendant l’été? Et surtout, sur quoi faut-il se focaliser en ce début d’année?

 

L’AGENT IMMOBILIER AUGMENTÉ EST-IL L’AGENT IMMOBILIER DE DEMAIN? 

À l’heure où les professionnels de l’immobilier regardent la concurrence naître et grandir à vitesse grand V – entre les iBuyers et les agences low cost -, on réfléchit déjà aux supers agents immo, aux États-Unis. Au-delà d’une accroche pour transformer de nouveaux négociateurs ou mandataires, Keller Williams continue sa transformation numérique en lançant des bureaux online, en plus de ses bureaux physiques pour permettre à ses négociateurs de travailler dans les zones les plus retranchées. Pendant ce temps-là, les mandataires totalement online en France trouvent des solutions pour ramener des bureaux physiques dans les villes; c’est donc la question du dosage entre le digital et le physique qui se pose pour occuper le territoire en tant que réseau. 

Après, le cœur du sujet est, de toute façon, l’homme. Celui qui travaille au quotidien. Et là, les atouts du digital ne sont plus à démontrer. C’est dans cette optique que KW a aussi envoyé son écosystème dans le cloud, mais surtout signé un partenariat avec CognitiveScale, une grosse entreprise d’intelligence artificielle. L’objectif est « d’apprendre au fur et à mesure que les agents utilisent nos outils. Par exemple, quand nos agents rédigeront des offres, l’IA leur indiquera la pertinence de leur offre et la manière de la renforcer. Ils recevront aussi des analyses de marché local pour mieux conseiller les clients ». L’agent de demain sera donc encore plus intelligent qu’il ne l’est déjà. 

Et ce n’est pas les équipes de Compass qui vont nous contredire. Le réseau américain a annoncé clairement ses objectifs : « avoir 20 % du marché des 20 plus grandes villes des États-Unis d’ici 2020 ». La techno est au cœur de sa stratégie. L’agent immobilier augmenté, au cœur de sa communication. Et pour le recrutement, il utilise apparemment des méthodes assez, disons agressives. Mais son objectif est clair : recruter les meilleurs managers, qui seront automatiquement suivis par les meilleurs négos. Car il n’y a pas de secrets : le cœur du métier est dans l’humain. À tel point qu’il a mis en place un système de prêt sans intérêt pour que les agents puissent se former et s’améliorer. L’humain augmenté, oui. Mais l’humain quand même. 

LA GESTION LOCATIVE EST-ELLE EN TRAIN DE SE DÉMATÉRIALISER? 

Airbnb a tracé le chemin dans la location saisonnière. Aujourd’hui, ni les propriétaires, ni les locataires n’imaginent payer de la main à la main leur location saisonnière. C’est tellement plus simple de le faire en ligne. C’est sûrement pour cela que l’on voit de plus en plus de concurrents arriver sur le terrain de Airbnb, avec des levées de fonds comme celle d’Homelike. Mais on voit d’autres initiatives comme Spotahome, qui veut amener le système Airbnb sur la location moyen long terme : étudiants, expats, etc. Et il y a quelques jours, c’est carrément Leboncoin qui a annoncé la possibilité de payer en ligne ses locations courte durée! Alors, le paiement en ligne et la centralisation des locations sur une seule et unique plateforme, est-ce ça l’avenir de la location courte et moyenne durée? 

 

Lire la suite...

No comment yet.
Scooped by Julien Arthapignet (AdN Family)
Scoop.it!

Salon Immo Neuf & Smart à Nantes 

Salon Immo Neuf & Smart à Nantes  | L'expertise immobilière | Scoop.it

L’unique salon consacré à l’immobilier neuf en Loire-Atlantique

 

Le salon Immo Neuf & Smart permet aux futurs acquéreurs de découvrir toute l’offre commerciale en immobilier neuf, et notamment les programmes en cours de commercialisation, en Loire-Atlantique.

Le salon Immo Neuf & Smart parle d’immo « neuf » et est un salon « smart » pour intelligent, à travers la présentation de nouvelles solutions et pratiques innovantes qui bousculent le secteur de l’immobilier.

Ce salon est le point de convergence de près de 50 professionnels de l’immobilier tous au service des consommateurs dans une logique d’apporter la meilleure expertise possible. Les visiteurs pourront ainsi s’informer auprès de promoteurs, constructeurs de maisons individuelles, courtiers et organismes de financement pour mener à bien leur projet.

 

Des conseils d’experts pour réussir son achat immobilier

 

Afin d’accompagner au mieux les futurs acquéreurs, le salon Immo Neuf & Smart organise plusieurs conférences permettant ainsi aux visiteurs de bénéficier de conseils d’experts pour réussir son achat immobilier. En effet, le salon se verra animé de 5 conférences tout le long du week-end :

 

  • Vendredi 17h30 « Présentation du mouvement The French PropTech »
  • Samedi 14h « Premier achat immobilier : conseils pour bien réussir votre projet » animée par Serge Marshall avec la présence de Maitre François Bigeard – notaire, Maitre Guillaume Cizeron – avocat spécialisé en droit immobilier Cabiner Cizeron, Jean-Charles Herviaux – Directeur développement monemprunt.com
  • Samedi 15h « Innovation et immobilier : pitch des start-up »animée par Serge Marshall avec Keeseek, Archibien, Monaparte, Quasiaqui, Papernest, ChouetteCopro, Syndis, Tylto, Check & Visit
  • Dimanche 14h « Acheter un bien immobilier en 2018 : entre tradition et innovation » animée par Serge Marshall
  • Dimanche 15h « Achat en VEFA (Vente en Etat Futur d’Achèvement) » animée par Serge Marshall avec Maitre Bernard JANNIN, en collaboration avec Claude Gachot – Président de l’UNPI 44

Lire la suite...

No comment yet.
Scooped by Julien Arthapignet (AdN Family)
Scoop.it!

Bordeaux: La «ville intelligente» expérimentée dans le quartier du Lac

Bordeaux: La «ville intelligente» expérimentée dans le quartier du Lac | L'expertise immobilière | Scoop.it

Bordeaux Métropole vient de désigner la compagnie Spie ICS pour installer 500 capteurs intelligents sur les luminaires et des bâtiments du quartier du lac.

  • Chaque capteur pourra mesurer la consommation énergétique, mais aussi le mode de fonctionnement.
  • Il s'agit du projet de «smart city» le plus abouti à ce jour en France.
  • Si l'expérimentation est concluante, l'opération pourrait être étendue à l'ensemble de la ville.
No comment yet.
Scooped by Julien Arthapignet (AdN Family)
Scoop.it!

Immobilier, automobile... la réalité virtuelle envahit l'entreprise

Immobilier, automobile... la réalité virtuelle envahit l'entreprise | L'expertise immobilière | Scoop.it

Oubliez la visioconférence ! Il suffira bientôt d'un casque de réalité virtuelle pour se téléporter en 3D chez nos interlocuteurs.

En voie de démocratisation rapide, la réalité virtuelle est déjà en passe de révolutionner la formation. Aux Etats-Unis, par exemple, Bechtel, l'un des leaders mondiaux des travaux publics, l'utilise pour former ses conducteurs de grue.


Plutôt que d'immobiliser des engins sur le terrain, le groupe fait plancher ses apprentis sur simulateur en les coiffant d'un casque Oculus Rift relié à un ordinateur. Les hommes passent ainsi plus de temps à s'initier à la conduite des grues, et leur taux de réussite au concours a augmenté. Autre exemple : les lunettes de réalité augmentée de la start-up française Tikaway, qui permettent de piloter à distance une intervention sur site.

 

Initialement développée dans l'industrie du jeu, la réalité virtuelle métamorphose aussi la conception des produits. A Montpellier, la startup VR Solutions développe des contenus pour les promoteurs immobiliers. “On modélise leurs plans 2D en 3D, explique Alexis Brunet, l'un de ses fondateurs, et cela permet aux acteurs de visualiser un projet, d'en corriger les volumes ou d'anticiper le choix des matériaux.” 
A son tour, la vente voit dans la réalité virtuelle un eldorado.

 

 

Vous êtes concessionnaire auto ? Plus besoin de posséder un lieu pour exposer vos modèles : faites-les tester en réalité virtuelle. Cette évolution est du pain bénit pour les graphistes et les game designers, rompus à la 3D interactive, car on s'arrache déjà ces nouveaux talents... qui vont changer notre façon de travailler.

On s'y met quand ?

Tout de suite. A la différence de l'IA, la réalité virtuelle ne fait pas peur et le coût des équipements ne cesse de diminuer : “Comptez 2.500 euros (700 pour le casque, 1.800 pour l'ordinateur) pour un équipement de bon niveau”, calcule Alexis Brunet.

No comment yet.
Scooped by Julien Arthapignet (AdN Family)
Scoop.it!

Configurateur 3D, logements connectés… dans l’immobilier neuf, l’innovation est à l’honneur

Configurateur 3D, logements connectés… dans l’immobilier neuf, l’innovation est à l’honneur | L'expertise immobilière | Scoop.it
Sur le marché de l'immobilier neuf, les innovations se multiplient chez les promoteurs. De la phase de conception du logement à l'utilisation de ce dernier, tout est pensé de façon à répondre aux besoins d'aujourd'hui et de demain.

 

Des innovations utiles, au service de tous

Lorsqu'on souhaite se lancer dans un achat immobilier, mieux vaut choisir un logement qui tient compte des modes de vie d'aujourd'hui et de demain. Pour ces raisons, les logements neufs semblent être le meilleur choix : modernes, axés sur le confort, la sécurité et l’économie d’énergie, ils répondent aux besoins des nouveaux acquéreurs et accompagnent leurs évolutions de vie grâce à de nombreuses innovations. Certains promoteurs immobiliers, comme Icade, proposent des appartements neufs connectés et intelligents, partout en France. Ainsi, la majeure partie de leurs résidences intègre la domotique avec des fonctionnalités variables. Cette solution permet de programmer des scénarii et de maitriser tous les équipements connectés depuis un smartphone, une tablette ou un ordinateur, quel que soit le lieu où l'on se trouve. Il est, par exemple, possible de faire varier à distance la température d'une chambre grâce au gestionnaire de température, de personnaliser ses ambiances lumineuses selon ses désirs ou même de piloter ses volets en un clic. Autant d'innovations utiles qui facilitent le quotidien des acheteurs dès leur arrivée dans leur logement, et qui leur permettent par la même occasion de bénéficier d'un maximum de valeur ajoutée en cas de revente future.

POUR HABITER OU INVESTIR, QUAND ICADE CONÇOIT UN ESPACE DE VIE, LES INNOVATIONS Y SONT ESSENTIELLES

Qu’il s’agisse d’un investissement ou d’une résidence principale, les acquéreurs recherchent de plus en plus des biens cumulant innovations et services : pour répondre à ce besoin, Icade propose dans les résidences qu’elle conçoit des conciergeries numériques permettant d’accéder aux services de la résidence (accès au local bricolage, réservation chambre d'hôtes, salle de réception et véhicules électriques en autopartage).

 

Configurateur et maquette 3D, des innovations pour imaginer son espace de vie

Avec Icade, les futurs acheteurs peuvent bénéficier d’innovations avant même l’acquisition de leur logement. Imagin’Home, la plate-forme de co-conception d’Icade, révolutionne l’achat immobilier en proposant à ses futurs acquéreurs de participer à la conception de leur lieu de vie avant même le dépôt du permis de construire. Ainsi, en fonction de leurs usages et habitudes de vie, il leur est possible de choisir la taille ainsi que la disposition des pièces à vivre, des espaces extérieurs et d'opter pour l'aménagement intérieur de leur choix. Icade propose aussi un configurateur 3D d’appartement pour aider ses futurs acquéreurs à imaginer et à personnaliser leurs futurs espaces de vie. De façon ludique et en quelques clics, il leur est possible de visiter pièce par pièce l'appartement décoré de leur résidence à travers la maquette 3D et les visites virtuelles. Une façon idéale de co-concevoir le logement de ses rêves et de se projeter plus facilement dans son futur intérieur. Avec les innovations Icade, c'est l'assurance d'acheter un bien au meilleur prix conçu pour un avenir durable.

No comment yet.
Scooped by Julien Arthapignet (AdN Family)
Scoop.it!

Serrures : entre 200 et 500 euros - Immobilier : ces objets connectés qui sécurisent votre logement 

Serrures : entre 200 et 500 euros - Immobilier : ces objets connectés qui sécurisent votre logement  | L'expertise immobilière | Scoop.it

Immobilier : ces objets connectés qui sécurisent votre logement

Ils sont probablement présents dans votre domicile sous la forme de télé, d’enceintes, de thermostat ou encore de compteur électrique Linky.  Les objets connectés sont très nombreux et peuvent être catégorisés selon leur utilité. Certains servent à s’informer, d’autres à se divertir, ou encore à faire des économies d’énergie. Il existe cependant une autre famille d’objets connectés  : ceux qui protègent votre logement contre le vol et l’effraction.

 

En plus de la tranquillité d’esprit qu’ils peuvent apporter, les objets connectés peuvent aussi soulager votre portefeuille car les organismes d’assurance habitation consentent dans la majorité des cas à baisser le montant de vos primes si votre logement est bien sécurisé. A risque réduit, cotisations réduites. Caméras, détecteurs de fumée, serrures connectées... Découvrez ces innovations dans notre diaporama.

 

Caméra intérieure et extérieure : entre 150 et 300 euros

Elles permettent de surveiller votre maison directement depuis votre smartphone, y compris la nuit grâce à une vision infrarouge. Une fois connectées sur votre wifi, les caméras de surveillance connectées détectent les mouvements dans votre domicile et vous alertent via une notification lorsqu’une personne s’y déplace. Chez Netatmo une photo ainsi qu’une vidéo vous sont immédiatement envoyées. Bien évidemment, lorsqu’un proche pénètre entre dans le domicile, aucune notification ne vous est envoyée car son visage a été préalablement enregistré. Seuls les visages inconnus sont notifiés. Le produit de Somfy est compatible avec les animaux domestiques, et petit plus : il est possible de communiquer à distance grâce à un haut-parleur et un microphone incrustés dans la caméra. Chez Netatmo il est possible de désactiver l’enregistrement vidéo et les notifications pour vos proches et ainsi respecter leur intimité au sein du domicile. D’autres entreprises proposent le produit comme la jeune pousse française Kiwatch. Sachez que toutes ces caméras sont généralement équipées d’une sirène pour faire fuir d’éventuels cambrioleurs.

 

Détecteur de fumée : entre 100 et 130 euros

Lorsque vous n’êtes pas chez vous, impossible de savoir si un incendie se déclare, aussi forte soit votre alarme. Une problématique à laquelle répond le détecteur de fumée intelligent. Ainsi, dès que l'alarme se met à sonner à la suite d’un incendie, vous êtes alerté en temps réel sur votre smartphone. Le bon fonctionnement de cet objet connecté est garanti sur environ 10 ans, selon les différentes entreprises. Celui de Nest permet de désactiver l’alarme depuis votre téléphone et anticipe les problèmes en vous avertissant par une voix. Exemple : il prévient lorsqu’une tartine est en train de brûler dans votre grille-pain, ce qui vous permet d’agir avant qu’un incendie ne se déclare.. Certains détecteurs permettent également de calculer la quantité de monoxyde de carbone, ce gaz toxique à la fois invisible et inodore, présente dans le bien. Lorsque le seuil limite est dépassé, le détecteur s’alarme.

 

Lire la suite ...

No comment yet.
Scooped by Julien Arthapignet (AdN Family)
Scoop.it!

Immobilier : imprimer sa maison est désormais possible

Immobilier : imprimer sa maison est désormais possible | L'expertise immobilière | Scoop.it
Une start-up a mis au point l'impression de maisons. Une construction plus rapide et moins dangereuse qu'un chantier habituel, mais qui coûte plus cher.

 

Sous les arbres se dessine une maison tout en rondeur. Une forme inédite, 95 m2 et cinq pièces qui ont été construites de manière inédite, avec une imprimante 3D. La machine sculpte des boudins de mousse isolante, en coffrage, pour y mettre ensuite du béton. Grâce à cette méthode, les murs sont montés en un temps record. Il a fallu 54 heures seulement pour les réaliser. La maison a été livrée après trois mois de travaux. Ce prototype est, pour l'instant, le seul habité au monde.

Des économies d'énergie

Pour la famille Ramdani, le robot a réalisé une maison parfaite. "Il n'y a pas de couloirs et toutes les pièces sont autour de la pièce principale", souligne le père. La maison relève le défi au niveau des économies d'énergie, comme le prouvent les dernières mesures. Elle consomme 30% de chauffage en moins qu'un pavillon aux dernières normes. L'explication tient dans la géométrie de la maison qui permet une meilleure circulation de l'air. Petit bémol : la construction aura coûté 30% plus cher. Mais les investisseurs disent s'y retrouver grâce au délai de construction.

No comment yet.
Scooped by Julien Arthapignet (AdN Family)
Scoop.it!

Kit de survie pour mieux comprendre les enjeux de la smart city

Kit de survie pour mieux comprendre les enjeux de la smart city | L'expertise immobilière | Scoop.it
Nexity Lab s’est associé à Maddyness pour vous apporter les 22 définitions incontournables pour mieux comprendre les enjeux de l’immobilier de demain.
No comment yet.
Scooped by Julien Arthapignet (AdN Family)
Scoop.it!

Comment le smartphone change la vie et le travail des agents immobiliers 

Comment le smartphone change la vie et le travail des agents immobiliers  | L'expertise immobilière | Scoop.it

Les professionnels de l'immobilier doivent s'adapter aux nouvelles habitudes des acheteurs et des vendeurs. Voici quelques conseils à suivre.

93% des Français ont un mobile et 71% un smartphone, ces chiffres parlent d’eux-mêmes. Le téléphone portable est omniprésent quel que soit l’âge, la profession et les modes de vie. Certains ont même des angoisses à l’idée de ne pas l’avoir avec eux, il est devenu un objet très personnel, voire indispensable.

Comme dans tous les secteurs d’activités, acheteurs et vendeurs immobiliers recherchent via leur mobile, et il faut s’adapter au mieux à cette pratique.

En effet, cette fulgurante utilisation du smartphone amène toutes les entreprises à revoir leur stratégie digitale. Avoir un site Internet n’est plus suffisant, il faut que cette vitrine numérique s’adapte. Voici 5 conseils.

1. S'adapter aux petits écrans des smartphones

Les dernières tendances en web design tiennent justement compte de cette transformation en proposant des styles épurés et adaptés à une navigation tactile. Plusieurs solutions sont possibles pour la mise en place d’une version mobile : 
-site mobile : il s’agit de votre site Internet dans une version adaptée pour les supports mobiles et accessible via une URL spécifique. 
-application mobile à télécharger : les applications mobiles sont créées et pensées spécifiquement pour les smartphones, elles sont accessibles après téléchargement préalable. 
-site en responsive design : votre site internet est conçu avec une technologie permettant que le design et l’ergonomie s’adaptent automatiquement à la taille de l’écran de l’internaute.

 

2. Faire attention aux performances des smartphones

La vitesse de chargement est un critère primordial car sur mobile, les performances ne sont pas les mêmes que sur ordinateur. Le site doit être optimisé afin de garantir une expérience de navigation fluide et confortable. Les études montrent que 40% des internautes quittent un site après 3 secondes d’attente, ce qui donne une idée de la nécessité de travailler les performances de chargement. Dans cette mouvance, Google a mis à jour son algorithme l’été dernier afin que la vitesse d’un site mobile soit un critère pris en compte dans le classement des résultats de recherche sur mobile. Un message fort avec des impacts directs pour le SEO (référencement naturel).

Mais au-delà des contraintes évoquées, le smartphone ouvre de nouvelles possibilités d’utilisations et une grande proximité avec le client, jusqu’ici inenvisageable.

 

Lire la suite...

No comment yet.
Scooped by Julien Arthapignet (AdN Family)
Scoop.it!

Face à la révolution numérique l’humain sera toujours valorisé

Face à la révolution numérique l’humain sera toujours valorisé | L'expertise immobilière | Scoop.it

L’agent immobilier face à la révolution numérique

 

Le premier réflexe d’une majorité de Français à la recherche d’un bien consiste à consulter les sites Internet. Mais dès l’entrée dans le concret, les classements sont bouleversés.

Le savoir-faire est un avantage indéniable pour un agent immobilier, mais cela ne suffit plus ! Il doit désormais maîtriser le savoir-être, ce qu’aucune machine n’est encore capable de réaliser.

 

Dans l’ordre d’importance, l’agent immobilier doit inspirer confiance, avoir une connaissance parfaite de sa ville et de sa région, proposer des biens correspondants au prix du marché et être réactif. Il en ressort également pour 94% des personnes sondées l’importance d’avoir à disposition un interlocuteur privilégié et à l’écoute de leur projet.

Face à la concurrence ainsi qu’à la croissance de l’immobilier sur internet, les acheteurs comme les vendeurs sont, dans la plupart des cas, pressés de réaliser leurs projets. Les résultats de l’étude démontrent l’importance pour les sondés de bénéficier d’un accompagnement personnalisé dans leurs démarches.

 

La perception des domaines de compétences des acteurs de l’immobilier

 

Les agences membres d’un réseau sont une fois encore, reconnues comme des entités ayant une connaissance locale parfaite quant à l’environnement d’un quartier en particulier. Cette année, pour la première fois, elles détrônent les notaires sur le volet administratif et juridique.

Même s’ils restent très en retrait, les sites et portails d’annonces sont en légère augmentation. Ils servent principalement pour une recherche d’informations ou de biens en amont, souvent pour une question de temps et de praticité.

 

Ainsi pour estimer le prix de vente d’un bien, les agences surclassent les notaires et les sites. 74% des suffrages vont aux agences immobilières (dont 47% pour ceux qui sont membres d’un réseau), soit +6% par rapport à 2016 contre 16% pour les notaires (soit -8%) et 10% pour les sites et les portails d’annonces.

 

Il en va de même pour les questions relatives à l’accompagnement, qu’il s’agisse des démarches juridique et administrative ou dans la recherche du financement, les agences immobilières sont largement en tête avec plus de 70% d’avis favorables (dont 52% pour les agences membres d’un réseau).

Les résultats de l’étude démontrent également l’importance pour les sondés de bénéficier d’un accompagnement personnalisé dans leurs démarches. Cela confirme que les clients recherchent avant tout les bonnes informations pour trouver le bien correspondant à leurs attentes, en étant conseillé par la bonne personne.

No comment yet.
Scooped by Julien Arthapignet (AdN Family)
Scoop.it!

Pourquoi Internet est une porte d’entrée incontournable

Pourquoi Internet est une porte d’entrée incontournable | L'expertise immobilière | Scoop.it

Depuis l’apparition d’Internet dans les années 1990, l’immobilier est au cœur de la révolution numérique. Avec l’émergence des mobiles et tablettes qui s’activent au doigt et à l’œil, nos habitudes ont radicalement changé. Les offres en images, les bases de données, les moteurs de recherche, la géolocalisation, les partages en réseaux, la 3D influencent chaque jour nos comportements pour visiter, estimer, comparer, réserver, voyager et nos décisions pour acheter, louer, investir ou mettre en location.

 

Aujourd’hui, selon l’enquête réalisée par Médiamétrie/NetRatings, à l’occasion du Forum de la FF2I (Fédération française de l’Internet immobilier) en juin dernier, 23,2 millions de Français consultent des sites ou des applications immobilières chaque mois et ce, quel que soit le mode de consultation (ordinateur, mobile, tablette…). Cela représente en moyenne plus d’un Français sur trois (37 %). Les visites sur les sites immobiliers ont encore progressé de 13 % en l’espace d’un an. Qui consulte? Tous ceux qui ont un projet immobilier précis, bien sûr, mais aussi de nombreux Français en veille ou qui désirent simplement rêver. Car l’immobilier fait rêver et fait acheter. Pour preuve: le record de 968.000 transactions réalisées dans l’ancien en 2017 (950.000 selon les projections pour 2018). Lorsque l’on sait que 95 % des projets immobiliers débutent par une visite sur Internet, les enjeux sont considérables.

 

Intelligence artificielle

Les portails de petites annonces sont plébiscités avec un accès de plus en plus mobile. Ce mode de diffusion est le plus utilisé le matin entre 6 heures et 9 heures dans la catégorie «immobilier» et le soir entre 18 heures et 21 heures, alors que l’ordinateur revient en tête le reste du temps. Une autre tendance réside dans la prolifération des locations saisonnières de logements de particuliers pour de courtes durées via des plateformes numériques dédiées. Destination majeure du tourisme mondial, la France est au cœur de cette dynamique, avec plus de 400.000 logements concernés (étude Asterès 2017). Sept millions de Français ont utilisé Airbnb l’été dernier, soit 2 millions et demi de plus que l’été précédent.

 

Lire la suite...

No comment yet.
Scooped by Julien Arthapignet (AdN Family)
Scoop.it!

Ces technologies qui mettent l’immobilier en mouvement

Ces technologies qui mettent l’immobilier en mouvement | L'expertise immobilière | Scoop.it
 

Faire bouger l’immobilier, serait-ce une mission aussi délicate que celle d’un ministre de l’Éducation nationale qui rêvait jadis de dégraisser le mammouth? Visiblement non, si l’on en croit la multitude de start-up qui ne cessent de se créer autour de l’univers du logement et de la construction tandis que les acteurs historiques du secteur multiplient les initiatives autour de l’innovation. C’est ainsi que Bouygues dispose de son e-Lab, quand Vinci peut compter sur Leonard, sa «structure transverse dédiée à l’innovation et à la prospective» sans oublier le Nexity Lab ou encore le Maison des start-up chez Icade. Les réseaux d’agents immobiliers eux aussi s’y sont mis: après le partenariat signé par Orpi avec l’incubateur de la Silicon Valley Plug and Play, c’est la Fnaim qui vient de lancer son Fnaim Lab.

 

Restait à trouver un nom à ce secteur en effervescence. Après les Cleantech, Fintech, Medtech, Biotech… nous avons droit aux Proptech, à moins que l’on préfère parler de Real Estech (contraction de Real Estate et Tech) comme le font Robin Rivaton et Vincent Pavanello dans un ouvrage consacré à cette tendance et dans une association qui porte le même nom et œuvre à rassembler les acteurs de l’immobilier autour des questions d’innovation. Si la tendance est incontestable, pourquoi le secteur immobilier est-il touché aussi tardivement par la digitalisation? «Il faut reconnaître qu’il y a un certain conservatisme des acteurs traditionnels de ce marché lié notamment au fait que l’activité se porte plutôt bien depuis des années, estime Robin Rivaton. Par ailleurs, ce marché reste très fragmenté et manque encore d’une véritable logique industrielle. Enfin, les entrepreneurs et autres fonds d’investissement ne s’y intéressaient pas trop jusque-là, mais maintenant qu’Internet a déjà tout dévoré ils y viennent.»

 

Lire la suite...

No comment yet.
Scooped by Julien Arthapignet (AdN Family)
Scoop.it!

Une maison du futur comme les autres

Une maison du futur comme les autres | L'expertise immobilière | Scoop.it

Dans le cadre du salon Immo neuf & smart, salon de l'immobilier neuf et des nouvelles pratiques de l’immobilier qui s'est déroulé à Nantes du vendredi 14 au dimanche 16 septembre 2018, Presse Océan vous propose plusieurs sujets. Dernier volet aujourd'hui avec une "innovation mondiale".

Yhnova, la maison fabriquée « en impression 3D » est achevée, prête à accueillir ses futurs locataires. Visite de ce logement (pas tout à fait) comme les autres.

Il ne reste plus qu’un seul panneau devant Yhnova : une planche pour informer le passant que la maison qui se devine derrière les arbres n’est pas ordinaire. L’indice est nécessaire : vue de la rue, la construction passe inaperçue entre les hautes barres d’immeubles qui la surplombent. Sa forme peut certes intriguer : un Y aux lignes courbes  qui épousent parfaitement celles du terrain. Mais pour le reste : un toit (plat), des murs au crépi blanc, une porte, des fenêtres, une pelouse à peine sortie de terre. Une maison, quoi.
A l’intérieur, même topo : en dehors de murs arrondis, rien d’extraordinaire. 95m2, quatre pièces de belles dimensions autour d’un espace de vie baigné de lumière, doté d’une cuisine simple et d’un accès direct vers le jardin… Il y a même déjà une table de jardin, prête pour les premiers barbecues de l’année.

Locataires en juillet

Pourtant, cette maison n’est pas encore une demeure. C’est un laboratoire. Depuis qu’elle est sortie de terre, en septembre 2017, architectes, journalistes, chercheurs de tous poils, se sont pressés en nombre sur le pas de la porte pour découvrir cette « innovation mondiale » : la première maison réalisée en impression 3D. Une opération porte ouverte a même attiré plus de 500 personnes. Des capteurs ont été installés pour mesurer les réactions du bâtiment confronté aux aléas climatiques et les performances énergétiques atteintes.
Au printemps, des architectes ont vécu et travaillé à l’intérieur, dans le cadre d’une résidence rattachée à la Maison de l’architecture. Mais les vrais premiers habitants ne sont pas encore installés : ils n’arriveront qu’en juillet. Fin mai, « la famille a visité la maison », relate un des architectes en résidence, maître des lieux le temps d’une étude. « Ils ont semblé ravis, surtout par le grand jardin. Les enfants ont même commencé à discuter de la répartition des chambres… »
Ces heureux futurs locataires ont été choisis par Nantes métropole Habitat (NMH). La commission d’attribution n’avait aucun critère spécifique pour affecter ce logement révolutionnaire, dont le loyer ne sortira d’ailleurs pas non plus des normes du bailleur. « La phase de construction passée », explique Mathieu Coasne (service communication), ce logement qui révolutionne le BTP « suit les mêmes procédures que n’importe quel logement du parc de NMH ».

 

Lire la suite...

No comment yet.
Scooped by Julien Arthapignet (AdN Family)
Scoop.it!

Architecte ET pilote de drone : l'expérience réussie d'un pionnier

Architecte ET pilote de drone : l'expérience réussie d'un pionnier | L'expertise immobilière | Scoop.it

Batiactu : Généralement, les drones sont opérés par des sociétés spécialisées. Quel est l'intérêt d'intégrer cette compétence pour un cabinet d'architecture ?
Julien Rivat : Cela apporte de la réactivité d'avoir très vite un drone à disposition. L'intervention d'un prestataire est forcément plus lente, avec l'établissement d'un devis puis la demande d'autorisation du plan de vol. L'intégration permet également un usage plus intense de l'outil : on se pose moins de questions, et on utilise le drone que ce soit en phase concours ou lors des études, ce qu'on ne ferait pas s'il fallait solliciter un intervenant externe à chaque fois.

 

 

Batiactu : Il vous a donc fallu apprendre à piloter ces engins ? Est-ce long ou difficile ?
Julien Rivat : Pour un usage professionnel du drone il faut deux acquérir deux compétences. Tout d'abord un brevet théorique de pilote d'ULM. Même si les machines sont très différentes, entre un drone et un ultra léger motorisé, il s'agit d'une demande de la Direction générale de l'aviation civile. La seconde est une déclaration de niveau de compétence, pratique cette fois. Cela nécessite quelques heures de cours. Notre démarche a été lancée il y a deux ans et depuis, trois personnes - toutes architectes - ont été formées : moi-même, un chef de projet et notre responsable de communication.

 

 

Batiactu : Quelles sont les missions dévolues à votre aéronef ?
Julien Rivat : Dans l'immense majorité des cas, peut-être 75 %, il s'agit de prises de vues pour des projets réalisés ou à réhabiliter. Pour les projets livrés, cela peut servir de support de communication auprès des mairies, tandis que pour ceux de rénovation, cela permet de contrôler l'état d'une toiture inaccessible par exemple. C'est une sorte de "super grande échelle". En phase concours, le drone permet de réaliser des perspectives globales pour l'insertion paysagère, car il est plus précis que Google Earth. Une autre mission peut être de réaliser des contrôles de conformité lors de la réception de travaux. Sur un chantier, la vérification du nombre de crochets d'ancrages censés avoir été installés par une entreprise de couverture nous a permis de constater que tous n'avaient pas été posés… D'où une économie de 7.500 € pour le promoteur.
Plus marginalement, la vidéo-inspection pour un diagnostic de structure. Là encore, le drone permet de se passer de l'intervention d'un cordiste qui serait plus longue. Il offre un retour vidéo en direct et nos ingénieurs peuvent donc pointer du doigt n'importe quel détail de l'ouvrage. C'est plus interactif. Enfin, le dernier usage est la thermographie, qui permet de vérifier la bonne mise en œuvre d'isolants de toiture. On peut généralement la faire du sol mais le drone est utile pour des projets performants d'une certaine ampleur.

 

Lire la suite ...

No comment yet.
Scooped by Julien Arthapignet (AdN Family)
Scoop.it!

Immobilier : la signature électronique entre en scène

Immobilier : la signature électronique entre en scène | L'expertise immobilière | Scoop.it

D'après les deux acteurs, les professionnels seraient même très heureux de faire signer tous les documents sur un ordinateur, une tablette, ou un téléphone portable, plutôt que de convoquer locataires et propriétaires autour d'une table. Par exemple, pour un compromis de vente, pendant qu'un acheteur signe en agence, un vendeur peut rester chez lui.

« On peut tout faire à distance, assure Etienne Petit, co-fondateur de Modelo, si bien que les agences la plébiscitent déjà. Foncia Transactions, qui a été la première utilisatrice, veut d'ailleurs l'utiliser à terme pour 100% de ses mandats. »

Yousign se charge, elle, de l'accompagnement technique et juridique, apportant l'outil numérique et fournissant aux agents tous les éléments légaux et juridiques attestant de la certification du dispositif au niveau français et européen.

« Nous représentons la brique qui vient s'intégrer le plus finement dans leur logiciel. Le secteur de l'immobilier est friand de la signature électronique et, avec celui de la banque et de l'assurance, s'affirme comme celui qui en déploie le plus », avance même son directeur Luc Pallavidino.

Le temps du gâchis de papier est révolu

Terminées les impressions de centaines de papiers en multiples exemplaires, une perte de temps et d'argent pour toutes les parties.

 

Lire la suite...

No comment yet.
Scooped by Julien Arthapignet (AdN Family)
Scoop.it!

Poussé par les startups, l'immobilier rattrape son retard en matière d'innovation

Poussé par les startups, l'immobilier rattrape son retard en matière d'innovation | L'expertise immobilière | Scoop.it

L'immobilier français présente un certain retard en matière d'innovation. Si le nombre de startups se consacrant au sujet a explosé ces dernières années, les acteurs susceptibles de changer les règles du jeu sont encore peu nombreux et les acteurs traditionnels n'ont pas dit leur dernier mot. Mais les choses évoluent rapidement et la vague du numérique va déferler sur un secteur longtemps préservé. De passage à Bordeaux, Vincent Pavanello, co-auteur du livre "L'immobilier demain" et cofondateur de l'association Real Estech, fait le point.

 

Comment expliquez-vous que l'immobilier ait jusqu'à présent été « épargné » par la révolution numérique et que l'innovation y soit si diffuse ?

"Il est vrai que l'immobilier français présente un certain retard en matière d'innovation. Cette situation s'explique par plusieurs facteurs, à commencer par le fait que les marchés y sont très locaux et fragmentés. Les bonnes idées passent peu ces frontières. Les cinq plus gros promoteurs réunis pèsent à peine 30 % du marché français et c'est la même chose pour les cinq principaux syndics. Ces entreprises sont trop petites et ont donc des capacités d'investissement dans l'innovation bien plus faibles que ce que l'on observe dans le secteur des télécommunications par exemple. Autre point important, la « consommation » de l'immobilier est finalement très peu fréquente par les Français, qui achètent ou vendent tous les 15 ou 20 ans. On est loin de la fréquence d'usage constatée dans la Fintech par exemple, qui est quotidienne et qui pousse donc à l'innovation. Rappelons enfin que l'immobilier recouvre des métiers très régulés et normés. C'est donc un secteur en retard mais qui commence à le rattraper."

 

Pourquoi ce rattrapage se produit-il maintenant ?

"C'est indubitable, ça bouge pour plusieurs raisons. En premier lieu, le secteur n'a pas vocation à défricher de nouvelles technologies mais il s'est emparé de technos éprouvées, la réalité virtuelle et la réalité augmentée par exemple. Quand elle aura mûri, ce sera certainement le cas avec la blockchain. La donnée est de plus en plus partagée et la data « publique » de plus en plus fournie. De plus, la consommation change. Les citoyens s'habituent, dans d'autres pans de l'économie, notamment numérique, a une qualité de service élevée, à la possibilité d'évaluer et de noter. Les jeunes générations ont tendance à changer deux fois plus vite de logement que les autres. C'est très vrai aux Etats-Unis notamment. Enfin, je pense que l'on va arriver en France et en Europe à un plafond réglementaire."

"Le profil des entrepreneurs change"

A quoi ressemble le paysage des startups françaises impliquées dans l'immobilier ?

"L'association Real Estech en a repéré environ 400. Beaucoup sont dans la désintermédiation, par exemple en créant des outils numériques, presque des intranets, pour les syndics de copropriété. Le problème est que l'offre de ces startups contribue à renchérir les tarifs des syndics déjà considérés comme trop chers. Nous avons donc des doutes sur la pérennité de ces modèles. Beaucoup de jeunes pousses se sont aussi positionnées sur du home staging, de la décoration d'intérieur, via des plateformes web, ou de la conciergerie Airbnb. Ces startups ont été créées par des étudiants ou jeunes actifs car ces activités correspondent à leur propre expérience de l'immobilier. Les acteurs sur ces segments de marché sont tellement nombreux qu'il y aura de la concentration. Cette dernière sera d'ailleurs peut-être à l'initiative d'enseignes qui ne sont pas directement du métier car aucune startup n'a atteint une masse suffisante pour faire des acquisitions.

Enfin, on trouve aussi des sociétés qui se placent entre les agents immobiliers et les clients. Ce sera compliqué pour elles car elles aussi renchérissent les coûts, parce que l'achat des bons mots-clés pour exister sur internet est très cher, et parce que des entreprises comme Seloger.com ont énormément d'avance. A mon sens, les seuls intermédiaires qui peuvent bien se débrouiller sont ceux qui apporteront un vrai conseil. Pour une entreprise, trouver le bon endroit pour s'implanter est très compliqué tant les critères à prendre en compte sont nombreux. C'est aussi vrai pour les particuliers. Proposer le bon choix, en s'appuyant notamment sur l'intelligence artificielle, ça a de la valeur."

 

Vous relevez néanmoins que le profil des entrepreneurs change ?

Il y a de plus en plus, parmi les fondateurs de startups, de profils avec 10 ou 15 ans d'expérience dans l'immobilier, qui se positionnent sur des marchés BtoB à des endroits où la valeur ajoutée est cachée aux yeux du grand public. Par exemple, en créant des logiciels qui permettent aux différents acteurs d'un chantier de mieux communiquer ensemble. Les équipes de cette vague de startups sont plus expérimentées."

 

Que pensent les capitaux-risqueurs de ces nouveaux acteurs de l'immobilier ?

"Que l'immobilier est sur du temps long et que ça ne correspond pas forcément à leur logique. Après, d'un pays à l'autre cela n'a rien à voir. Aux Etats-Unis, il y a 10 fonds d'investissement verticaux qui ne font que de l'immobilier. En Asie, certains acteurs peuvent mettre des tickets de plusieurs centaines de millions dans une startup prometteuse. En France, le paysage est surtout composé de business angels et d'investisseurs « corporate » (entreprises, NDLR). Les retours de ces derniers sont pour l'instant assez négatifs : soit ils achètent trop tôt la startup et le projet n'est pas assez mature, soit ils l'achètent trop tard et ça leur coûte très cher.

De plus, beaucoup de startuppers ne veulent pas d'une entreprise à leur capital car ça les empêche de travailler avec les concurrents de cette dernière. Sans trahir un secret, nous sommes en train de structurer un fonds spécialisé dans l'immobilier qui a vocation à devenir le principal véhicule d'investissement sur ce secteur en Europe. En se rappelant qu'un fonds a vocation à accompagner la croissance d'une startup et à l'accélérer, et pas à la créer de toutes pièces. Ouvrir son capital est souvent douloureux mais nécessaire."

No comment yet.