Immobilier : ces rumeurs totalement fausses sur le net | L'expertise immobilière | Scoop.it

1-    EN FINIR AVEC LES TRANSACTIONS ENTRE PARTICULIERS

 

C’est la petite blague, lancée par des internautes et qui vire au psychodrame. Tout part du site actualite.co, qui permet de générer en quelques clics une fausse page d’article de presse. Le sujet des plaisantins est tout trouvé : faire croire que dès le 1er janvier 2017, les transactions entre particuliers seront interdites.

Très vite, le hoax (rumeur en langage internet) enfle, et il faudra attendre le démenti de la ministre du Logement, Emmanuelle Cosse, pour faire retomber la pression. Le canular était d’autant plus crédible qu’en 2014, 2 députés PS, Jacques Cresta et Sylviane Bulteau, avait suggéré lors des questions au gouvernement d’appliquer une telle mesure, dénonçant une concurrence déloyale des sites entre particuliers face aux professionnels.

 

2- LA FAMEUSE TAXE SUR LES LOYERS FICTIFS 

C’est la rumeur qui, depuis 2013, revient tous les ans et que les journalistes et autres membres du personnel politique démentent régulièrement. Il s’agit de l’impôt sur les loyers fictifs, censé entrer en vigueur dès 2017. La taxe en question devait toucher les propriétaires ayant fini de rembourser leur crédit et être équivalente au loyer qu’ils pourraient payer s’ils étaient locataires de leur bien. Une nouvelle démentie, dès le mois d’avril 2016, par Christian Eckert, ministre du Budget, devant l’Assemblée nationale.

 

3- UN NOUVEL IMPÔT… POUR LES DÉTENTEURS D’UN POTAGER 

C’est à nouveau un coup du site actualite.co. La taxe sur les potagers et jardins, censée entrer en vigueur en 2017, est un nouveau canular du site, pris au sérieux par près de 6 799 internautes. Ces derniers avaient même lancé une pétition en juillet 2016 pour manifester leur opposition.  

Le texte affirmait que "la taxe sur les potagers des particuliers entrera en vigueur dès 2017. Tous les jardins de plus de 20 mètres carrés seront taxés à hauteur de 200 euros par an, afin de combler le manque à gagner des producteurs de fruits et légumes". Les internautes ont malheureusement confondu cette mauvaise information, avec l’idée d’instaurer une surtaxe sur le foncier constructible dans les zones de forte tension locative. La majoration aurait été de 25 % ou de 5€/m² de certains terrains. Un projet avorté